Par Dominique ROLLIN
Les Branches Artésiennes
La descendance de David Rollin et Cécile de la Marck
Descendance de Nicolas et une Dame de Saint Omer
branche Arrageoise dite des Rollin de la Motte
René Rollin (Raulin) ou Alexandre Raullin ?
Il serait né vers 1398, ce René Rolin est dit -selon Jules Chifflet- fils naturel de Nicolas Rollin alors avocat de la ville de St Omer, fils qu'il aurait eut avec une Dame de Saint Omer, mais Jules Chifflet ne nous donne pas son nom. Selon Paul Denis du Péage ce fils ne se prénommait pas René mais David, et il avance pour épouse de ce David une certaine Marie Créantier ou Créancier. * quant au nom de cette Dame de St Omer qui eut une liaison avec Nicolas Rollin vers 1397 il nous avance Catherine Conrade.**
Nous ne trouvons hélas dans les archives aucune trace de ce René Rolin ou Raulin né vers 1398 ou encore de ce David Rollin à l'époque ou Nicolas Rolin était avocat de la ville de St Omer et d'Arras c'est-à-dire vers la fin du XIV siècle et susceptible d'être un fils illégitime de celui-ci.
Certains généalogistes ont donné à cette branche Arrageioise dite des "Raulin de la Motte"*** une branche soeur dite "les Rollin de Belval"****. Ces deux branches seraient selon eux issues d'un certain Jacques Rollin nommé bourgeois d'Arras en 1468 en même temps que son fils Guillaume. Ce Jacques Rollin serait selon eux un petit fils de Nicolas Rollin chancelier de Bourgogne. Mais il s'agit là encore d'une confusion, la branche des Rollin de Belval descend bien d'un certain Jacques Rollin mais celui ci n'est pas un enfant direct de Nicolas Rollin ni son petit fils, mais le fils de son arrière petit fils David Rollin bâtard d'Aymeries et Cécile de la Marck. (voir page la branche nordiste des baillis d'Aymeries)
Alors qui est la souche des Raulin de la Motte ? autrement dit qui est le père de ce Jacques Rollin bourgeois d'Arras en 1468 ?
Nous trouvons au tout début du XV siècle dans les archives de l'ABBAYE DE Saint VAAST (archives départementales du Pas de Calais fond H) un "fermier fieffé propriétaire" qui se nommait Alexandre Raullin celui-ci vivait à Biache (Biache St Vaast (62)) et il était redevable du gaule de Beaumez pour l'année 1420-1421 dut au seigneur de Boubech. Payant cet impôt en 1420 il est probablement né vers la fin du XIV siècle. Nous pouvons donc être ici en présence de celui que nous cherchons, c'est-à-dire la souche des Raulin ou Rolin qui vécurent à Arras et ses environs au XV siècle, et qui donnèrent la branche arrageoise des Raulin de la Motte.
ANALYSE /
Nous savons grâce au AD du Nord que ce David Rolin à bien existé et il est fils naturel de Louis Rollin d'Aymeries et Catherine Conrarde, malheureusement sa date de naissance (vers 1490) ne peut nous laisser croire qu'il soit le père de ce Jacques Raulin bourgeois d'Arras né vers 1418. Mais David Rollin fils de Louis Rollin d'Aymerieset de Catherine Conrade fut certainement le père d'un autre Jacques Rollin né lui vers 1510 et vivant bourgeois à Saint Omer en 1548, et sa mère se serait Cécile de la Marck et c'est ce Jacques Rollin petit-fils de Louis Rollin d'Aymeries qui donnera 3 Branches en Artois, dont celle des Rollin de Belval, celle des Rollin d'Aires propriétaires meuniers, et celle des Rollin du Bas Hamel et d'Escaillevent branche St Venantaise.
* En fait nous savons qu'il ne s'agissait pas de son épouse mais de sa belle fille puisqu'elle fut l'épouse de son fils Jacques.
** Nous savons que Catherine Conrade qui vécut au milieu du XV siècle eut bien un fils quelle prénomma David mais le père n'était pas Nicolas Rollin mais son petit Fils Louis Rollin d'Aymeries.
*** Le titre de "seigneurs de la Motte" leur vient de la seigneurie qu'ils détenaient dite de "la Motte-lez-Quiéry" acquise par Philippe Rollin écuyer anoblie le 10 mars 1594 .
**** Le titre de "seigneur de Belval" leur vient de la seigneurie dite "de Belval" un hameau situé près de Troisvaux (62)non loin de Saint-Pol-sur-Ternoise acquise par Louis Rollin fils de Maximilien et Marie le Marchand.
Alexandre Raullin censier à Biache St Vaast
On trouve entre Arras et Douai vivant en 1420 un certain Alexandre Raullin il est dit propriétaire à Biache (Biache St Vaast) dépendant de l'abbaye de Saint Vaast (archives départementales du Pas de Calais) en 1420.
Cet Alexandre Raullin serait donc né probablement vers la fin du XIV siècle, et il semble bien que cet Alexandre Raullin est eut un fils avec une dame qui nous est encore inconnue, nommé Jacques, et ce fils fut nommé bourgeois d'Arras, et que c'est ce Jacques Raulin ou Rollin qui serait la souche des Raulin d'Arras ou de la Motte.
Maintenant : Peut on faire de cet Alexandre Raulin un fils naturel de Nicolas Rollin fils illégitime qu'il aurait eut avec une Dame de St Omer alors qu'il était avocat de la ville en 1398 et où il séjournait régulièrement ??
Il est certain que si cet Alexandre n'avait guère plus de 23 ans en 1420 les dates pourraient correspondre, si par contre il était plus âgé, alors il ne peut-être le fils de Nicolas Rollin. Donc je dirais peut être que les Raulin d'Arras descendes bien du chancelier de Bourgogne comme certains et eux mêmes le prétendaient. et comme voudrait le prouver leurs armes (ci-jointe) Le souvenir de cette naissance d'un fils illégitime de Nicolas Rollin (même si le prénom fut oublier ou incertain) est semble t-il demeuré inscrit dans les mémoires de ses descendants et de leurs contemporains ?
Ou alors plus simplement les Raulin de la Motte accédant à un titre de noblesse avec le petit fils de Jacques, Philippe de Raulin en son temps avocat à l'assemblé d'Artois et anoblie, auraient en quelque sorte falsifié leur généalogie avant Jacques Raulin pour afficher une ascendance plus prestigieuse, que celle d'un "nommé Alexandre Raullin en son temps propriétaire censier à Biache St Vaast" et fait de ce Jacques bourgeois d'Arras le fils de David et celui-ci le fils illégitime de Nicolas Rollin et une Dame de Saint-Omer en se rattachant ainsi à une branche dite cousine des Rollin de Belval sachant que les Rollin de Belval descendaient bien eux de David Rollin arrière petit fils du Chancelier.
Jacques bourgeois d'Arras (Raulin)
Probablement né vers 1420, il est possible qu'il soit un fils d'Alexandre Raullin fermier à Biache (ci-dessus) qui épouse Marie Lesage ou le Saige peut-être à Arras vers 1445. Le couple à deux enfants connus. Ce Jacques Rollin est nommé Bourgeois d'Arras le 3 avril 1468 avec son fils Guillaume en payant chacun douze sols. Son second fils se prénomme Robinet nous ne lui connaissons pas de descendance.
Dans une Généalogie manuscrite du XVIII (anonyme à ma connaissance) cette généalogie des Raulin ou Rollin nommé à tord "Rollin de Beval" trouve son origine dans ce Jacques dit Wibert Raulin petit fils de Nicolas Rollin chancelier de Bourgogne.
Paul Denis du Péage dans sont livre "notices généalogiques sur quelques familles d'Artois et de Flandres "qui puise certainement à cette source (bien qu'il n'en face mention) nous transcrit sans y croire cette descendance et désigne Jacques Raulin comme le fils de David Rolin et Catherine Conrade * mais il précise qu'à sa connaissance Nicolas Rollin n'a jamais eut d'enfant même illégitime nommé David, (il a raison) il en conclut que cette descendance du chancelier n'est pas fondé.
Pour ce qui est de cet enfant illégitime né à Saint Omer fils de Nicolas Rollin, on retrouve (nous l'avons vu plus haut) une généalogie qui en fait mansion. Elle désigne cet enfant sous le prénom de René Raulin qui est dit fils bâtard de Nicolas Rollin ; il s'agit de la généalogie de Jules Chifflet déjà nommé qui fit une Généalogie de la famille du Chancelier au début du XVII siècle. Cette généalogie non publier est aujourd'hui conservée à la Bibliothèque Municipale de la ville de Besançon**
Ce qui est troublant dans cette généalogie c'est que Chifflet nomme des personnes et des faits que les autres généalogistes du XVIII ou XIX et même Valat au XX ignorent. Par exemple la liaison de Georges Rollin époux de Jeanne du Hamal et fils de François Rollin †1555 et Jeanne de Bourbon-Duisans avec Jacqueline d'Arende et sa répudiation et la naissance de ses enfants avec celle-ci prénommés Balthazar Rollin et Anne Rollin*** (voir page "la branche nordiste des baillis d'Aymeries" ) S'il est aujourd'hui prouvé que la généalogie de Jules Chifflet sur la famille Rollin est bien et étonnamment exacte sur beaucoup de points, et quelle est cependant resté ignorée des autres généalogistes (référents) ayant traité du sujet, on peut peut-être donner crédit à cette naissance d'un fils illégitime du Chancelier né à Saint Omer qu'il se soit prénommé René, Jacques ou autre. Mais cela ne s'arrête pas là car Chifflet fait d'Ysembart Rollin le fils de ce René Rollin, alors que tous les autres généalogies même celle publier dans le livre "la splendeur des Rollin" fond de cet Ysembart le fils naturel de Louis Rollin d'Aymeries et Jacqueline d'Arende. Or nous savons grâce aux découvertes faites dans les AD du Nord et de Condé sur Escaut que cela est presque impossible puisque cette Jacqueline d'Arende fut la maîtresse (prouvé) de Georges Rollin avec lequel elle eut des enfants, ce qui porterait sa naissance au plus tôt en 1500 elle ne pouvait dans ces conditions être aussi la maîtresse (car trop jeune) de Louis Rollin d'Aymeries et avoir avec lui un fils nommé Ysembart. Plus troublant encore Jules Chifflet nous dit que le fils de Jacqueline d'Arende et Georges Rolin nommé Balthazar épousa Yolande de Werchin comtesse d'Epinoy. Là encore aucun généalogiste ne mentionne ce fait, aujourd'hui prouvé.**** On peut donc je crois donner en partit crédit à ce généalogiste et penser qu'un fils illégitime de Nicolas Rollin est bien né à St Omer ou à Arras alors que Nicolas en était l'avocat de ces villes (fait relaté par Georges Valat lui-même) Qu'en à l'épouse de ce fils illégitime de Nicolas Rollin elle serait une certaine Marie Créantier*****
On rencontre enfin dans un livre "Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 3 / publié par la commission départementale des monuments historiques Auteur : Haigneré, Daniel (1824-1893) l'explication suivant et (Selon les auteurs)
Que l'ascendant de ce Jacques Raulin serait un certain Nicolas Raulin ici il n'ai pas dit que ce Jacques soit un fils illégitime de Nicolas Rollin le chancelier ni même qu'il s'agit du chancelier : il est dit simplement qu'il fut le descendant de Nicolas Rollin alors avocat de la Ville de Saint Omer en 1498 . Or Nicolas Rollin (le chancelier) avait dans sa clientèle au début de sa carrière vers 1397 sous Jean Sans Peur la ville de Saint Omer. et celle d'Arras entre autres..
Sommes nous donc en présence d'une branche illégitime de chancelier ? Nicolas Rolin alors simple avocat aurait-il eut lors de ses visites à St Omer ou à Arras une liaison et un fils illégitime ? Toutes les hypothèses sont permises mais faute de preuve (actes, notices ... AD) c'est et cela ne reste que des hypothèses et nous ne pouvons donc relier avec certitude cette branche des Raulin de la Motte au chancelier Nicolas Rollin.
* Nous savons que cela est faux, Catherine Conrarde a bien existé, mais elle était la maîtresse de Louis Rollin d'Aymeries, fils d'Antoine grand Bailli du Hainaut, ils ont eut ensemble un fils nommé David (attesté dans les AD du Nord)?
** On la retrouve cette généalogie en annexe dans le livre de Herta-Florence Pridat "Nicolas Rolin Chancelier de Bourgogne"
***fait vérifiés dans les Archives du Nord et celles de Condé sur Escaut.
**** par un acte de donation d'héritage conservée aux archives de Condé sur Escaut.
***** et désigné dans cette généalogie manuscrite du XVIII siècle comme l'épouse de Jacques dit wiber Raulin fils de Nicolas.
Guillaume Rollin (Raulin) fils de Jacques
Né vers 1445 Bourgeois d'Arras, il décède en 1522 il est dit Echevin d'Arras, Receveur du gaule de Sancerre en 1493. (voir note ci-dessous)
On retrouve sa trace dans un acte constatant que Guillaume Raulin demeurant à Arras à relever un fief situé à Becquerelle qu'il avait hérité de son père Jacques Raulin*.
Ce Guillaume Raulin épouse en première noce Antoinette de Flers avec laquelle il a un fils nommé Sébastien Rollin qui épouse Jeanne de Pignaville dont une fille connues nommé Barbe Raulin qui épouse vers 1530 Thomas Le Maire et vers 1551 Huttin de Bernemicourt .
en seconde noce Guillaume Rollin épouse Jeanne de Neuville Vitasse avec laquelle il a un fils nommé lui aussi Guillaume qui suit.
* Archives départementales civiles du Pas de Calais série B volume 1
Le Baillage d'Aire sur la Lys
collège d'Aire sur la Lys (1621)
Armes des Rolin de la Motte
Armes des Rollin de Belval
Descendance de Guillaume Rollin (Raulin) dite "des seigneurs de la Motte"
Guillaume Rollin (second) épouse Barbe de Bernemicourt
Trois enfants vont naître de cette union :
3 - Philippe Rollin qui suit
4 - Marie Rollin épouse Allard de Leval né à Lillers fils de Jean et Catherine Delesauch il fut échevin d'Arras décédé avant septembre 1543
5 - Gilles Rollin .
Philippe Rollin fils de Guillaume :
Décédé le 25 juillet 1570 à Orchies (59), à l’âge de peut-être 77 ans, nommé bourgeois d'Arras le 26 août 1519, il entre au conseil d'Artois comme avocat à l'âge de 63 ans le 15 janvier 1556. Il épouse Madeleine Blocquet ou Blocquel fille de Robinet écuyer et de Melchiore Renïalme, décédée en 1576. le couple à un fils prénommé Jean.
Fils de Philippe et Madeleine Blocquel Jean Rollin dit l'aîné
Il vivait à Belval hameau de Troivaux en 1569 (d'où peut-être la confusion avec la branche des Rolin de Belval) ) où il louait un manoir et des terres il est mentionné sous le nom de Jean Rollin l'aîné ce qui sous entend qu'il y avait un Jean Rollin junior son fils... Je ne connais pas le nom de son épouse, mais il eut avec elle trois fils nommés Jean (dit le jeune), Philippe (ci-dessous) et Georges.
Nous ne trouvons pas à Belval ni à Troivaux ni dans les villes ou villages à proximité dans les rôles d'imposition de Jean Rollin le jeune. Le seul Jean Rollin que l'on trouve au plus près est un prêtre propriétaire à Linghem d'un manoir près de Lillers. Peut-être s'agit-il de celui-ci, on retrouve un autre Jean Rollin propriétaire à St Venant aussi en 1569 de 7 mesures de près, jardin et terre à labour à St Venant et ce même Jean louait en bail 3 mesures de terre à labour de Pierre Baudel. Ce qui est curieux c'est qu'il n'y a pas d'habitation sur les terres en question mais il s'agit là d'un fils à Jacques Rollin fils de David et Cécile de la Marck. (voir plus bas).
(* Rôles d'imposition archives départementales du Pas de Calais)
Philippe Rollin seigneur de la Motte, fils de Jean l'Aîné est avocat au conseille d'Artois, il vivait à Arras bien qu'il disposa de grandes propriétés en Artois. On le retrouve propriétaire notamment à Belval hameau de Troivaux près de St Pol sur Ternoise. (de là peut-être la confusion avec cette branche de "Belval" faite par Paul Denis du Péage). En effet dans les Rôles d'Imposition de la province d'Artois en 1569 il met en louage (en censive) à Louis Bigot 12 à 13 mesures de manoir et bosquet, et 150 mesures de terre. Cette branche artésienne n'est pas encore anoblie à cette date elle le sera en 1594.
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Receveur du gaule de Sancerre
Les comtes de Flandre, successeurs de Baudoin, venaient souvent à Arras avec leur suite, ils logeaient à l'Abbaye et distribuaient leurs gens d'armes par groupes de 50 ou 100 dans les villages où ils commettaient toutes sortes d'exactions et d'excès : l'Abbaye, sur le conseil de ses barons, offrit au comte, pour se racheter de ses vexations, de lui payer annuellement un droit, le gaule.
Quand il viendrait à Arras on lui délivrerait par jour :
2 pains, l/2 setier de vin, 1 mets de poisson ou de friture, mais si le Roi était en même temps dans la ville, c'est à ce dernier qu'iraient les vivres et non au comte. En vertu du droit de gaule, chaque « court il paye 2 mène, d'avoine, un denier en déduction et, 1 pain pour les chiens et une poule pour les oiseaux du comte; pour une charrue on paye 1 muid d'avoine, pour 1/2 charrue 1/2 muid. pour la terre que peut labourer une jument. 1 mène, d'avoine. Les fiefs de St-Vaast et terre dominicate sont affranchis de cette redevance. — Charte de Thierry, comte de Flandre
Autorisant, à la requête de l'Abbaye, etc...
Ainsi on trouve dans les archives les comptes du gaule de Sancerre en 1491 à 1494
II. 882. Registre.) — lu-folio; 331 feuillets, papier.
1491 - 1494.
Recettes: Hendecourt : messire Jean Cochon de Wancourt ; monseigneur de Croisilles. Biache : messire Robert de Manneville, chevalier. Feuchy :M.Robert Mauvergne; •• reçu par les mains de Guillaume Rolin, receveur du gaule de Sancerre etc.. (notons que dans les archives de l'abbaye de St Vase le nom de famille est écrit ROLIN. )
Branches dites des Rollin de Belval, Airoise et de Saint Venant (descendance de David Rollin)
Jacques Rollin fils de David et Cécile de la Marck
Nés vers 1510 ils épouse Marie Créantier Ils ont au moins deux fils l'un nommé Jacques (descendance A) l'autre Jean (descendance B)
A : Jacques Rollin aura d'une épouse inconnue 4 fils :
Philippe né vers 1567 (ci-dessous), Antoine, Michel et Florent. ces trois derniers donnerons la branche Airoise dite des Meuniers. (Aire, Mametz, et Witerness)
Philippe Rollin Ecuyer épouse Françoise Castel le couple à trois enfants connus :
1: Georges qui épouse en 1612 par contrat de mariage fait à St Omer Catherine de Waleux dont deux fils décédés sans enfant prénommé
Philippe de Rollin Ecuyer Seigneur de Blendecq et de la Bretaigne DCD à Campagne les Wardrecq avant 1646,.
Charles de Rollin Ecuyer DCD au Camp de Bramelaire paroisse d'Ecques (62).
2 : Louis : Ecuyer né le 13 septembre 1594 à Aire sur la Lys.
3 : Maximilien Ecuyer né à Aire sur la Lys (62) le 8 avril 1600 Marié en 1624 à Béthune (62) marié avec Marie le Marchand. le couple à deux fils connut :
Louis Rollin qui suit (1)
Maximilien Rollin qui suit (2).
1 - Louis Rollin ; épouse le 27 juin 1657 à Houdain Marie Catherine De Leval il fonde la branche dite des Rollin de Belval en achetant la seigneurie.
2 - Maximilien Rollin né le 2 mars 1640 à Béthune il épouse en 1675 à Béthune Léonore Rollin (branche des Rolin de la Motte) fille de Jean Rollin et Catherine le poivre (branche arrageoise) descendante d'Alexandre Rollin.
B Jean Rollin -
Né vers 1543 c'est lui que l'on retrouve en 1569 dans les Rôles d'imposition propriétaire et locataire de terres à St Venant, c'est probablement lui qui fait souche à Saint Venant et Garbecque Fils de Jacques Rollin et Marie Créantier il épouse Jeanne du Hamel dame du Hamel d'Houleron et d'Escaillevent (seigneurie entre Aire sur la Lys (62) et Saint Venant il a avec elle trois fils :
1) Charles Rollin né vers 1569 censier homme et juge cottier d'Escquaillevent (qui suit),
2) Jean Rollin (ci-dessous) né vers 1569 censier du bas Hamel,
3) François Rollin qui épouse en première noce Cyprienne Campaigne dont deux enfants
Marguerite née en 1600 à Isbergue (62) et
Cyprienne née en 1601 à St Venant ;
en seconde noce il épouse Philippotte Haubel dont il eut six enfants nés tous les six à Guarbecq (62) :
Pierre né en 1605,
Marc né en 1606,
Nicolas né en 1608,
Antoine né en 1609,
Jean né en 1611, et
Adrien né en 1616 ;
en troisième noce il épouse Elisabeth Suriel dont il eut une fille née en 1620 nommé
Françoise Elisabeth.
Jean Rollin fils de Jean et Jeanne du Hamel
il épouse le 26 juillet 1594 à Guarbecque (62) Jeanne du Castel. (actes : mariage ci dessous)
Le couple n'a qu'un fils connus prénommé lui aussi Jean, né et Baptisé à Saint Venant (62) le 19 octobre 1595, son parrain est Jean Mas et sa marraine Jeanne Rollin (doit-on voir une Tante sœur de son père ?) est-ce ce Jean Rollin qui décède le 15 mai 1669 à Saint Venant, à l’âge de 74 ans ? Rien ne nous l'indique. Ce que nous savons c'est qu'il épouse à Saint Venant Jeanne Croix ou Groix native de Thiennes (59) (village près de St Venant de l'autre côté de la Lys en Flandre) il est dit à son mariage natif de St Venant mais demeurant à Guarbecque. Ce mariage a lieu le 20 octobre 1620, les témoins son ses oncles Charles Rolin (ci-dessous) et François Rolin. Nous ne connaissons malgré toutes nos recherches aucune descendance à ce couple. Aucun acte de baptême ne fut trouvé ni à Saint Venant ni dans les villes et villages voisins.
Charles Rollin fils de Jean et Jeanne du Hamel
Il est essentiellement connu par les actes de baptêmes de ses enfants à Saint Venant et comme témoins au mariage de son neveux Jean Rollin (ci dessus) ainsi que sa mention comme juge cotier en la seigneurie d'Escaillevent ; il épouse Antoinette Hugo fille de Mahieu Hugo lui même propriétaire lui aussi homme cottier d'Escaillevent et censier d'Escaillevent, son épouse décède en 1627 à Saint Venant .. Certainement frère du précédent puisqu'il est avec François Rollin témoin le 20 octobre 1620 au mariage de Jean Rollin et Jeanne de Groix ou de Croix (ci-dessus). Il est désigné comme propriétaire censier d'Escaillevent (seigneurie d'Escaillevent située entre St Venant et Aire sur la Lys à côté du Bas Hamel) homme et juge cottier du dit lieu.
(Extraits des rôles d'imposition de Saint-Venant (1569-1763)
« Mahieu Hugo tient à cense du seigneur d'Escaillevent sa maison et cense, contenant LXXIIII mesures, dont il en rend par an 200 livres » (rôle du centième de 1569, folio 208 r°).
Philippe de Rollin seigneur de la Motte fils de Jean l'aîné
Paul Denis du Péage dans sa généalogie des Raulin qu'il nomme "de Belval" confond ce Philippe Rollin, avec Philippe Rollin fis de Guillaume (le précédent) qui bien qu'il furent tous les deux avocat au conseil d'Artois n'est cependant pas le même, ni même son père mais son grand-père. En effet Philippe est avocat comme son grand père et il est anoblie en 1594 à l'âge de 45 ans. Il ne pouvait donc être le même ni fils de Philippe Raulin décédé le 25 juillet 1570
c'est avec Philippe de Raulin seigneur de la Motte que cette branche est anoblie et fonde ainsi la branche dite des Raulin seigneurs de la Motte (à ne pas confondre comme beaucoup hélas le fond avec la branche dite "de Belval" qui est une autre branche et qui n'est peut-être même pas parente.
Seigneur de la Motte, bourgeois le 29 avril 1575 licencié es lois, échevin d'Arras, il fut anobli le 10 mars 1594, il décède le 25 janvier 1614. C'est à partir de lui que la branche fut noble et pris la particule "de Raulin" il fut marié deux foi.
En première noce il épouse Marie Bassée fille de Thomas et de Barbe Morel.
En seconde noce il épouse à Bapaume le 13 octobre 1606 Marie de Boulogne, veuve de Philippe de Poucques, fille de Jacques et de Marguerite de Courteville.
Du premier mariage il eut :
Marie de Rollin : baptisé à Sainte-Croix d'Arras le 17 janvier 1579.
Philippe de Rollin : Baptisé à Sainte Croix d'Arras le 19 août 1580.
Jean de Rollin : né en 1581 écuyer seigneur de la Motte, bourgeois d'Arras le 5 mai 1609, bourgeois de Douai le 29 novembre 1636, vivait à Quiéry la Motte en 1640; il épousa en première noce Jeanne de la Rue, fille de François, écuyer seigneur de St de Lobel et d'Isabelle de la Grange. en seconde noce Jacqueline le Poyvre, fille de Pierre écuyer, et de Barbe du Chasteler. du second lit il eut
Marie de Rollin : née en 1616.
Marc-Antoine de Rollin :
Philippe de Rollin.
Léonore de Rollin : née en 1626, elle épouse Maximilien Rollin (branche Airoise)
Marie de Rollin : baptisée le 5 février 1582.
Thomas de Rollin : Bourgeois d'Arras le 5 décembre 1618.
Charles de Rollin : baptisé à Sainte Croix d'Arras le 9 octobre 1588
du secod mariage il eut :
Madeleine de Rollin : mariée à Douai paroisse St Jacques le 7 août 1612 avec Philippe de Boulogne fils d'Hugues et Anne de la Marck.
Le règne des archiducs de 1598 à 1633 apparaît comme un havre de paix après les longs conflits qui laissaient la province exsangue. L'arrêt des combats permit une restauration démographique dont témoigne la construction d'enceintes successives. Sur la Place d’Aire sur la Lys les enfants du couple Rollin/Hugo peuvent assister à la construction du Bailliage (encore présent aujourd’hui voir photo). L’édifice a été construit en 1600 par l’architecte airois, Pierre Framery, grâce à un impôt sur le vin et la bière. D’abord établi pour servir de corps de garde à la milice bourgeoise, à la demande du magistrat de la ville, on l’appelle également « Bailliage » parce qu’il a abrité le siège du tribunal du grand Bailli d’Aire de 1634 à 1789. En 1585 leurs parents ont vus la construction de la portes d'Arras et de Saint-Omer (anciennes) encore visible aujourd’hui mais accolés en arc de triomphe et déplacés. En 1621 on construit le collège toujours visible de nos jours. Il n'y avait pas de collège digne de ce nom avant cette date à Aire sur la Lys, aussi les enfants du couple Rollin/Hugo fréquentent le collège Saint Bertin de Saint-Omer. On y retrouve d'ailleurs dans la liste des élèves pénitents du collège en l'année 1611 leur fils Charles. Mais on retient surtout d'Albert et Isabelle, leur œuvre religieuse, inscrite dans le courant européen de la contre-réforme tridentine. Aidés par des évêques tels Jean Richardot, Herman Otemberg, Jean de Vernois, ils favorisèrent l'implantation des jésuites en Artois. La mort d'Albert en 1621, fait d'Isabelle la seule régente des Pays-bas pour le comte de Philippe IV, elle le resta jusqu'à sa mort en décembre 1633.
C’est dans ce climat de prospérité que Charles Rollin, son frère Jean, et leur sœur, Jeanne vont vivre les premières années de leur vie.
Acte de baptêmes de Jean Rolin
à St Venant le 19 octobre 1595
Acte de mariage de jean Rollin et Jeanne de Groix
à St Venant le 20 octobre 1620
Descendance du couple Charles Rollin & Antoinette Hugo.
Charles Rollin -
Fils de Jean Rollin et Jeanne du Hamel né vers 1575 est dit nous l'avons vu censier et homme cottier d'Escaillevent de cette union avec Antoinette Hugo fille de Mahieu Hugo naîtra :
1) Isabelle
2) Antoine : né et baptisé en 1596 à Saint Venant. Il épouse à Aire sur la Lys paroisse St Quentin le 10 juillet 1633 Isabelle Denis. dont :
Adrien Rollin et
Catherine Rollin nés en 1634.
3) Charles Rollin : né vers 1600 il est décédé le 20 mars 1658 à St Venant, il épouse le 30 avril 1632 à St Venant Catherine de Lierre née le 17 août 1608 à Mazinghem, décédée le 2 juin 1666 à St Venant ; elle est fille de Antoine de Lierre et Marie Frelon. Elle est la nièce de Gilles de Lierre Vicomte de Lierre seigneur d'Isbergue de St-Venant, du Val, de Nedon, D'Auchel, de Westrehem etc.. (dont descendance qui suit )
4) Marguerite née en 1605 à Saint Venant.
5) Gaspard Rollin : il épouse Françoise Hanotte dont :
Alexandre né en 1625 à Robecque,
Charles né en 1627 à Robecque ce dernier épouse le 29 juillet 1669 à Guetbecque Barbe Paternel fille d'Antoine et Marie Bouquet. Il décède à Saint Venant le 20 octobre 1688. Ce couple donnera la Branche dite Rollin/Paternel (dont descendance qui suit )
Marie Rollin née en 1630.
6) Jacqueline Rollin
7) Antoinette Rollin
Acte de mariage de Jean Rolin et Jeanne du Castel
à Guarbecque 26 juillet 1594
Acte de mariage de Charles Rolin et Barbe Paternel (Guarbecque 1659)
« St Venant » Vue prise du sud-sud-ouest.
La hauteur du premier plan est imaginaire. Bien que démantelée depuis 1537, la ville garde ici quelques traces de son système de défense antérieur et notamment sa ceinture aquatique : la Lys qui porte trois bateaux et coule de gauche à droite au-delà de l'agglomération, les deux bras d'une rivière venant du sud-ouest (ici au second plan) que les modifications postérieures du régime des eaux empêchent d'identifier avec certitude (la Guarbecque, la rivière de Busnes ?). Trois voies permettent l'accès ou la sortie: l'une, à gauche, franchit une porte encore debout et un pont dormant, traverse le seul faubourg montré par le peintre (et peut-être le seul existant) et se dirigera ensuite vers Aire via le Bas Hamel, Escaillevent et Houlleron; une autre qui, comme la précédente, part de la place, passe par un pont-levis (accosté ici d'un moulin) et, vers le second plan à gauche, mène à Lillers; la troisième dont le tracé urbain se devine à peine, passe, elle aussi, par un pont-levis, à droite et conduit à Saint-Floris, Galonne sur la Lys, Merville ou La Gorgue et par-delà vers Lille. Dans le fouillis des maisons, l'artiste n'a rien désigné à notre attention et l'on ne voit même pas comment préciser s'il existe ou non une maison commune. Tout au plus peut-on constater la présence de plusieurs toitures en tuiles. L'église, traitée avec un soin particulier, est un bel édifice en pierre couvert d'ardoise : nef de quatre travées, fenêtre dans la façade ouest, pas de porte visible; tour centrale à contreforts, étage des cloches éclairé par deux fenêtres sur chaque face, chemin de ronde avec échauguettes aux angles, toiture pyramidale en charpente; autre vaisseau plus important que le premier et contenant vraisemblablement à la fois une autre partie de la nef et le choeur, chevet à plusieurs pans; contre la face sud de ce second vaisseau, collatéral ou chapelle: quatre travées, fenêtre haute sur la façade ouest, toiture indépendante, chevet plat. Au second plan, à gauche, entourées d'eau, ruines de l'ancien château que Froissart disait «merveilleusement fort». On distingue, vers l'observateur, deux tours rondes sans couronnement réunies par une courtine; une autre courtine (ou une construction) prolongeant vers le nord la tour de droite; deux bâtiments (dont un corps de logis) couverts de tuiles à droite des ruines. De tous les édifices que nous voyons ici, il ne reste rien. L'église, reconstruite de 1860 à 1866, l'a été une nouvelle fois après 1918. Le château, englobé dans un nouveau système de fortifications, a disparu. Les cours d'eau eux-mêmes ont été modifiés par la canalisation et le drainage de la vallée marécageuse.
acte mariage de Charles Rollin et Catherine de Lierres
Saint Venant le 30 avril 1632
Les Guerres de trente ans et de succession d’Espagne
Charles Rollin fils du couple Rollin/Hugo à 35 ans quand le Cardinale De Richelieu, régent de Louis XIII entre dans la Guerre de Trente Ans, en 1635. Cela représente pour la Flandre et l'Artois le début d'une nouvelle période tragique qui se termina seulement en 1710. Charles Rollin va donc connaître avec son épouse Catherine de Lièrre les événements qui enflammeront la Flandre et l’Artois en ce début du XVII siècle. Dans Aire sur la lys on construit l’Hôtel du Gouverneur encore visible aujourd’hui.
Les années 1636-1657 qui on suivit leur mariage furent particulièrement meurtrières dans la région d'Isbergues, Saint-Venant, Aire-sur-la-Lys, soumises aux ravages conjugués de la guerre et des épidémies : pestes de 1636 et 1638-1639, siège d'Aire en 1641, pillage des soldats en 1648, siège de Saint-Venant en 1657. Charles décède l'année suivante une année avant le rattachement de l'Artois à la France par le traité des Pyrénées.
De mai à juillet 1638, la ville de Saint-Omer est assiégée par les Français ; la ville résiste, mais en août 1638, une épidémie de dysenterie et de suette se déclare, " à cause de l'air qui était infesté par le séjour qu'avait fait cette misérable canaille de Franchois (Français) devant cette ville ", selon un chroniqueur de l'époque. Le théâtre des opérations militaires, avec son cortège d'épidémies, se déplace ensuite dans la région d'Aire. En 1639, Charles Rollin a 39 ans, des combats opposent français et espagnols entre Aire et Saint-Venant donc dans la région du Bas-Hamel et de Houleron : " On apprit que le marquis de Fuentès ne s'était pas éloigné, qu'il s'était retiré dans un marais et qu'à une lieu de son armée, il y avait 1200 Croates logés dans le village d'Isbergues, près d'Aire. Les soldats de La Meilleraie et du marquis de Senneterre forcèrent le passage de la rivière et la barricade derrière lesquels les Croates s'étaient retranchés ; ils plièrent et on les poursuivit jusqu'à Saint-Venant. Deux bataillons d'infanterie envoyés de Saint-Venant par Fuentès furent défaits par les Français. Dans cette action, les Espagnols perdirent 600 hommes et 800 chevaux " (Dom Devienne : histoire de l'Artois). Le marais en question doit être le long de la Lys au Bas Hamel.
En mai 1641, une armée française de 25000 hommes vient mettre le siège devant la ville d'Aire, qui capitule le 28 juillet ; dès le 31 août, les Français sont à leurs tours assiégés par les Espagnols, qui reprennent la ville en décembre. Pendant le siège, les habitants d'Isbergues doivent quitter leur village, comme nous l'apprend une note manuscrite du curé, insérée dans le registre des baptêmes :
" Anno 1642 integro nulli sunt baptizati propter absentiam parchianorum a parochia tempore obsidionis utriusque civitatis Ariensis ".
acte de baptême de Charles Rollin
fils de Charles et Catherine de Lierre
Descendance du couple Rollin Paternel
Charles Rolin fils de Gaspard et Françoise Hanotte est dit laboureur à Houleron qui dépend de la paroisse St Pierre d'Aire sur la Lys, cependant ses premiers enfants des jumeaux seront baptisés en 1660 à Saint-Venant ! La raison est la suivante ;
En 1645, les Français se sont rendus maîtres de Béthune, Lens, Lillers et Saint-Venant. En 1648, le prince de Condé remporte sur les Espagnols dans les plaines entre Lens et Grenay une victoire qui conduit au traité de Westphalie. En 1649, Saint-Venant est repris par les Espagnols. En 1657, Turenne reprend Saint-Venant aux Espagnols et porte le dernier coup à leur puissance par la victoire des dunes. L'Artois est finalement rattachée à la France en 1659 (Traité des Pyrénées) sauf l'Artois " réservé " c'est-à-dire Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer qui restent Espagnoles. Mais la structure administrative, judiciaire et fiscale de la Province est globalement confirmée par Louis XIV et ses successeurs. Donc en 1660 Aire et St Omer reste Espagnole, tandis que Saint Venant devient Française. Houleron (proche de St Venant et du Bas Hamel) est coupé littéralement d'Aire-sur la Lys car la frontière entre les deux territoires est pour un certain temps la Laque affluent de la Lys qui se jette dans cette dernière entre St Venant et Aire, en aval d'Aire mais en amont d'Houleron.
Les enfants du couple Rollin/Paternel :
1- Charles Rollin : Baptisé le 14 novembre 1660 avec son frère jumeaux Antoine (ci-dessous) il décède probablement jeune et non marié.
2- Antoine Rollin : Baptisé le 14 novembre 1660 avec son frère jumeaux Charles à Saint Venant, il est dit Laboureur. Marié en première noce le 19 mai 1690, Aire sur la Lys, avec Marie Françoise de la Haye 1659-1691 fille de Pierre de la Haye et Adrienne Wallart. Elle décède en 1691 après avoir mis au monde un fils. Antoine épouse en seconde noce le 26 avril 1692, à Robecq, Jeanne Faucqueur. celle-ci lui donnera quatre enfants, elle décède avant 1704 puisque Antoine se remarie pour la troisième fois avec Marguerite Courty à Thiennes en 1704, elle décédée avant 1713 probablement pendant l'hiver meurtrier de 1710.
Mariage 1 avec Marie Françoise de la Haye :
- Jacques Rolin Né en 1691 - Hameau de Pecqueur (Aire sur la Lys), baptisé le 7 juin 1691 à Aire sur la Lys (paroisse Saint-Pierrre), il épouse le 10 août 1713, paroisse Saint Pierre (Aire sur la Lys), Marie Liévine Queste, ils décèdes tout deux en 1760 ils sont inhumés à Aire sur la Lys, paroisse Saint Pierre.
Mariage 2 avec Jeanne Faucqueur
- Charles Rolin né en 1693 - Aire sur la Lys (Houleron) baptisé le 9 juin 1693 - Paroisse Saint Pierre, il épouse le 31 mai 1724 Marie Jeanne Chavatte. Charles est décédé le 17 mai 1731 à Aire sur la Lys (Saint Pierre) , à l’âge de 38 ans. --Philippe Joseph Rollin : baptisé le 25 octobre 1695 paroisse Saint-Pierrre d'Aire sur la Lys (né à Houleron) il est Laboureur à Houlleron. Marié le 23 juillet 1726, Aire sur la Lys paroisse Saint Pierre, avec Marie Pétronille Françoise Delory 1701.
- Marie Françoise Rollin née en 1698- morte en 1699
- Marie Jeanne Rollin née en 1700 morte la même année.
Mariage 3 avec Marguerite Courty
- Antoine né en 1705 épouse en 1748 Marie Rose Courtin il décède 14 mai 1761 dont :
-Pierre Antoine né en 1749
- Marie Rose née en 1753 décédée en 1837
- François Joseph Xavier né en 1756 décédé en 1835
- Jean François né en 1760
Enfants du couple Rollin/Paternel (suite)
3- Marie Magdeleine Rollin : Baptisée le 15 décembre 1661 à Saint Venant, et mariée le 14 juillet 1695, St Venant, avec Jacques Senéchal.
4- Barbara Rollin : Baptisée le 21 octobre 1663 - Saint Venant
5- François Rollin : Baptisé le 21 octobre 1663 - Saint Venant, marié avec Catherine Leroye.
6- Marie Françoise Rollin : Née en 1666 à St Venant
7- Jean Rollin : Baptisé le 11 octobre 1667 - Saint Venant
8- Jacques Rollin Baptisé le 21 mai 1669 à Saint Venant , il sera très proche de son frère Antoine décédé après 1742 Censier à Isbergue. Marié le 12 mai 1695, Guarbecque, avec Anne Martine le Noir. Enfants du couple :
- Jacques Joseph Rollin Né le 19 février 1696 à Saint Venant décédé à Neuf Berquin, Fermier. Marié le 2 août 1729, à Merville, avec Marie Guillaine Segond 1696-
- Antoine Joseph Rollin Né le 22 juin 1697 à St Venant baptisé le 22 juin 1697 à saint Venant Fermier de la anse de Focquetin. Marié le 19 juillet 1727 à Guarbecque, avec Marie Péronne Flajolet ca 1706-1752
- Jean Baptiste Rollin 1700-1700
- Pierre François Rollin 1700-1701
- Philippe Rollin : baptisé le 3 janvier 1702 à Saint Venant. Marié le 21 juillet 1734 à Bourecq, avec Marie Antoinette Clerbout.
- Jeanne Thérèse Rollin 1706-1707
- Marie Catherine Rollin 1708-
- Marie Antoinette Rollin : baptisée le 25 mai 1710 à Saint Venant. Mariée avec Nicolas François Holquin
Acte de baptême de Chales Rollin fils de Gaspart et Françoise Hanotte
Acte de baptême des jumeaux Charles et Antoine Rollin
Descendance du couple Charles Rollin & Catherine de Lierre
Charles Rollin Censier à Escaillevent, fils de Charles Rollin homme cottier d'Escaillevent et Antoinette Hugo, il épouse à St Venant le 30 avril 1632 Catherine de Lierre, Charles décède 20 mars 1658 à St Venant, le couple aura 9 enfants qui suivent :
Jean Rollin : baptisé le 29 août 1632 à St Venant décédé probablement en bas âge.
Marie Rollin : baptisée le 21 mai 1635 à St Venant elle épouse 19 août 1663 Philippe Broignan.
Catherine Rollin : baptisée le 5 décembre 1633 à St Venant elle a pour marraine Cyprienne Rollin fille de François Rollin et Cyprienne Campaigne (voir di-dessus) cousine de son père. probablement décédé en bas âge.
Antoine Rollin : baptisé le 17 Janvier 1637 à St Venant probablement aussi décédé jeune.
Isabelle Rollin : baptisée le 15 janvier 1641 à St Venant mariée le 18 octobre 1662 à Pierre Vermelle elle décède en 1675
Jeanne Rollin : baptisée le 19 juillet 1644 à St Venant elle épouse en 1) Jean Baptiste Sauvage et en 2) Pierre de la Porte elle décède en 1707.
Antoine Rollin : baptisé le 14 avril 1648 à St Venant il épouse Antoinette Verier dont
Pétronille Rollin née en 1676.
Charles Rollin : (descendance qui suit) baptisé le 24 octobre 1652 à St Venant censier du Bas Hamel décède le 4 avril 1700 à St Venant. Il épouse à St venant le 9 octobre 1681 Barbe Crespin, veuve de Pierre Ségard avec lequel elle a une fille Marie Anne Ségard, elle est fille de Jacques Crespin et Françoise Bourel. Elle se remarie en troisième noce à St Venant le 27 juillet avec Laurent Taffin elle décédée à St Venant en 1710.
Catherine Rollin : baptisée le 8 octobre 1655 à St Venant mariée le 1 août 1675 à St Venant avec Jean Vampouille.
SAINT VENANT au début du XVIII siècle (les moulins au fond sont ceux de Cassel)
L'Artois, à l'exception d'Aire et de St Omer qui formèrent l'Artois réservé, trouvait la souveraineté française. Il s'instaura alors une longue période de méfiance entre habitants en raisons d'inquiétudes quant à la pratique religieuse, la fiscalité. Beaucoup d'artésiens gagnèrent les terres encore à l'obéissance espagnole. On note ce même climat en boulonnais où éclata en 1662, à cause de nouvelles taxations une révolte connue sous le nom de guerre des Lustucrû. L'espoir des Artésiens de revenir dans le giron espagnol s'évanouit avec la guerre de Hollande qui vit la prise d'Aire par les Français en 1676 et de St Omer l'année suivante. Le traité de Nimègue mit fin à l'existence de l'Artois réservé. Le règne personnel de Louis XIV (1661-1715) est une période moins agitée, mais la ville d'Aire est assiégée en 1676 et en 1710. Le siège de 1676 fut très court : l'armée française arrive le 21 juillet et la ville capitule 10 jours plus tard. Le 27 mai 1670 Louix XIV visite la ville de Saint-Venant peut être que les Rollin y assistèrent ? La cloche de l’église qui existe encore sonna pour la première fois. Jean Bart écume les mers comme corsaire du Roi. en 1673, l’ont reconstruit les fortifications de Saint-Venant, la lys véhicule les matériaux mais l’eau véhicule également maladies et épidémies. Pour affronter la peste de 1670, Saint-Venant se dote d’un hospice qui marquera sa vocation hospitalière. En 1679 On commence à construit dans Aire sur la Lys La caserne Taix (ancienne caserne de cavalerie)
Les guerres menées par Louis XIII et Louis XIV, soucieux du rattachement de l'Artois au royaume de France, trouvent leur terme quelques temps avant le mariage de Charles Rollin fils du couple Rollin/de Lierres, avec Barbe Crépin (1681). C'est le traité de Nimègue (1678) qui consacre le retour de Saint-Omer et Aire dans le giron français. La place d'Aire, maillon de la seconde ligne du pré carré de Vauban, voit ses défenses se renforcer : multiplication des ouvrages avancés, utilisation savante de l'eau, qui retenue par un système d'écluses et de vannes, devient un élément défensif de tout premier ordre. Ces aménagements n'empêcheront toutefois pas la destruction et la prise de la ville en 1710 par les coalisés (anglais, allemands et hollandais). Rétrocédée à la France par le traité d'Utrecht (1713), Aire amorce sa reconstruction dans le plus pur style classique, selon un règlement d'urbanisme précis. Le visage de la ville se modifie : le décor classique des maisons de la Grand Place s'harmonise à celui de l'hôtel de ville, nouvellement construit. Les maisons plus modestes, désormais alignées sur la rue, adoptent un dessin de façade régulier et symétrique à trame. Sous le règne de louis XIV. Après le retour d'Aire au royaume de France par le traité d'Utrecht en 1713, le Magistrat d'Aire sur la Lys, obtint du roi Louis XIV, en reconnaissance des souffrances de la ville pendant le siège de 1710 et sous l'occupation hollandaise, l'autorisation de construire un nouvel Hôtel de Ville plus prestigieux que l'édifice d'alors jugé trop modeste. Le projet fut confié à Héroguel, architecte de Louis XIV à Arras (élève de l'illustre Jules Hardouin-Mansart), et les travaux furent adjugés à Pierre Descamps. Commencés le 16 mai 1716, ils étaient achevés à la fin de l'année 1721. L'ancien beffroi s'était effondré en 1708, la construction d'un nouveau beffroi fut également entreprise. A cette même époque si nos ancêtres se sont promené dans Aire sur la lys ils n'ont pas manquer de voir outre la construction de l'hôtel de ville la fin de la construction de la collégiale de Saint Pierre, la reconstruction de l'hospital-hospice. Reconstruit dans le premier quart du 18ème siècle (1715-1718). On connaît tous l'expression populaire "Défendre son pré-carré", encore souvent utilisée, qui signifie défendre son territoire, sa propriété. On sait sans doute moins que c'est VAUBAN qui a fait beaucoup pour promouvoir. C'est en effet VAUBAN qui proposa en janvier 1673 à LOUVOIS, ministre de LOUIS XIV, de concevoir une double ligne de villes fortifiées de la mer du Nord à la Meuse pour protéger les nouvelles frontières du Royaume de France contre les Pays-Bas espagnols. Il s'agissait de bâtir ainsi une véritable "ceinture de pierre" permettant de fermer un territoire, nouvellement conquis au nord, là où les obstacles naturels manquent cruellement. 23 villes de la région (18 villes de la région Nord - Pas de Calais et 5 villes actuelles de Belgique) furent ainsi englobées dans ce vaste projet : En France : Gravelines, Dunkerque, Bergues, Lille, Condé-sur-Escaut, Valenciennes, Maubeuge, Le quesnoy, Avesnes-sur-Helpe, Landrecies, Cambrai, Bouchain, Douai, Arras, Béthune, Saint-Venant, Aire-sur-la Lys et Saint-Omer. En Belgique : Furnes, Fort de-Knocke, Ypres, Menin-Warneton, et Tournai. Malheureusement, l'évolution des stratégies militaires et surtout l'industrialisation et l'urbanisation ont fait perdre à nombre de ces villes ce caractère fortifié. A Saint-Venant, par exemple, il reste très peu de traces de l'œuvre de Vauban. Néanmoins et heureusement, de nombreux monuments ont été conservés et souvent même mis en valeur. C'est le cas, notamment, de la célèbre Porte de Paris à Lille ou encore des remparts de Bergues. Sous Louis XIV, la région de la Lys dut souffrir cruellement des guerres de coalition. Au cours de la guerre de succession d'Espagne, au siège d'Aire et de Saint Venant par les Allemands, les Anglais et les Hollandais en 1710, on rapporte qu'un général et duc anglais, John Marlborough, aurait logé au presbytère de la commune, d'Havekercke dans le lit du curé qui dût trouver asile dans la maison de l'un de ses paroissiens. Les Français, vaincus par les armes, se vengent en imaginant cette chanson burlesque rendue populaire à la fin du XVIIIe siècle seulement : "Marlborough s'en va en guerreâ" L"abbé Mathieu Bulteel, curé de 1704 à 1717, rapporte dans son registre paroissial que quelques jours avant le siège d'Aire et de Saint Venant, une soixantaine de maraudeurs hollandais forcèrent la porte de l'église d'Haverkerke pour la piller. Mal leur en prit. Ils furent reçus par « le susdit clercq et les trois sauvegardes et des paysans qui les attendaient. La plupart des assaillants furent tués ou blessés en sortant de lâ église ou en repassant la rivière. » Notre pasteur ajoute que les envahisseurs amenèrent avec eux des maladies qui emportèrent beaucoup de villageois. Il en est ainsi quand Marlborough s'en va-t-en guerre ...
On songe à rectifier le cours de la Lys. Traversant les terres du Bas Hamel, la Lys, aux sinuosités capricieuses, parfois gorgée par les pluies, qui rendent la navigation dangereuse. En 1707, on creuse la partie du canal comprise entre Merville et Saint Venant, avec le vannage de la Motte Baudet. Il faudra attendre 1775 à 1782, pour que le Génie militaire creuse et redresse la partie comprise entre Saint Venant et Aire, Ces grands travaux permettent le passage de petites bélandres de moyen tonnage. La Lys devient la grande voie de transport des marchandises et des hommes. Aujourd'hui encore, la Vieille Lys, frontière du Nord et du Pas de Calais, délimite les communes d'Haverskerque (59), Saint Floris et Saint Venant (62). Le réseau routier est encore inexistant : dans un sol gras, sous un climat humide, la boue empêche la circulation une grande partie de l'année, à cheval comme en voiture. Les chemins de terre sont semés de véritables fondrières et la circulation à pied se fait à l'aide de « pierres de marchepied » ou « pierres de pas » , gros pavés de grès disposés sur un côté du chemin, à intervalles réguliers. Tous les hivers, les inondations sévissent, et elles durent quelquefois jusqu'à 6 semaines. Plusieurs appels sont faits mais les fortifications de Saint Venant ont pris beaucoup de terres (argile pour les briques) et, ce qui abaisse les terrains les rendant plus inondable. Après ces années de guerres et de misères, les bêtes sauvages pullulaient et tout particulièrement dans les Flandres, au nord de la Lys, les sangliers, les cerfs et les loups. Si ceux-là apportaient à table une nourriture bonne et suffisante, ces derniers étaient un grand danger pour la population, ils étaient chassés pour ne pas faire tort aux bonnes gens et protéger les bêtes à laine. A Morbecque et dans la région immédiate, les loups étaient très fréquents et suivaient un chemin qui reliait les bois depuis Clairmarais à la forêt de Nieppe. Un chemin orienté nord-ouest/ sud-est, passant par les petits bois de la Serre, d'Ebblinghem, du Bonsberg, des Huit-Rues, de la Fanque et de la Cruysabeele, reliait les grandes forêts par autant de refuges. La "rue des Loups"; à Sercus, le chemin des Loups" de le Nieppe à Ebblinghem, celui qui traverse le bois de Renescure sur le "Mont d'hiver" ou encore le "Hondestraat", en bordure d'Hondeghem rappelant ce souvenir. Des documents nombreux subsistent sur des épisodes dramatiques, en période de famine où les malheureux trouvaient à rogner quand les loups avaient fait leur curée sur des chiens ou des chevaux. Les prêtres ne faisaient pas mention, dans leurs actes de décès, puisqu'ils n'en étaient pas tenus, de la cause de la mort des paroissiens, sauf cas rare, mais l'émotion due à la présence de ces animaux devenus légendaires et mythiques est restée bien ancrée. Le cahier de doléances de Morbecque précise que : l'on se plaint de ce qu'on a ôté le fusils aux habitants par ordre du gouverneur de la province ; ils demandent la restitution pour se garantir contre les bêtes féroces et les voleurs, etc ; "l'on demande que le gibier soit diminué pour éviter au "tord" qu'il fait aux avéties". Quelques cahiers de villages voisins soulignent tout autant leur inquiétude devant ces bêtes féroces. A Hardifort, " l'on vient à main forte nous lever notre défense contre les voleurs, les loups, les chiens enragés ". A Quaestraete sous Cassel, on évoque également loups et chiens enragés ; à Watou-France (cure de Steenvoorde) ou à Socx, encore :..."ni préserver la perte de ses bestiaux occasinnée par les loups..."
acte de mariage de Jean baptiste Rollin et Augustine Carpentier
acte de mariage de Charles Rollin et Barbe Crespin
Descendance du Couple Rollin Carpentier
Jean Baptiste Firmin Rollin : fils du couple Rollin Auboeuf c'est marié deux fois la première fois avec Marie Antoinette Rose Andouche (voir ci-dessus) et la seconde fois avec Augustine Carpentier : née en 1767 à Haverskerque et décédée le 30 décembre 1829 à Haverskerque, à l’âge de 62 ans. Le couple Rolin/Carpentier eut 4 enfants :
- Marie Albertine Rollin : Née le 14 ventôse an II (4 mars 1794) à St Floris, décédée le 5 avril 1842 - Haverskerque, à l’âge de 48 ans elle ce marie deux fois en première noce en 1818 avec François Aimé Bailleul dont 2 enfants et en seconde noce en 1830 avec Augustin Joseph Dubrulle.
- Jean Baptiste Rollin : Né le 27 février 1796 à Saint Floris, décédé le 9 août 1874 à Haverskerque, à l’âge de 78 ans. Marié le 2 septembre 1829, à Haverskerque, avec Marie Augustine Pruvost (descendance voir cadre de côté)
- Louis Augustin Joseph Rollin Né le 30 floréal an IX (20 mai 1801) militaire au bataillon du 50 régiment de ligne, décédé le 4 octobre 1826 - Basseterre (Guadeloupe) , à l’âge de 25 ans Caporal de la 6 compagnie du 1 Ba.
- Benoit François Joseph Rollin : Né le 19 février 1807 à Haverskerque, décédé le 29 décembre 1868 à Haverskerque, à l’âge de 61 ans. Marié le 28 avril 1841, à Haverskerque, avec Marie Elise Fremaux 1824-1859 dont :
1 Jules Benoît Joseph Rollin 1841-1914
2 Camille Elise Joseph Rollin 1844-
2 Victor Louis Rollin 1847-1888
3 Olifie Octavie Marie Rollin 1852-
4 Raymond François Louis Rollin 1859-1941
5 Zephirin Rollin
7 Henri Rollin Né en 1807 à Saint Floris décédé le 23 septembre 1863 à Saint-floris, à l’âge de 56 ans. Marié en 1830, St Floris, avec Jeanne Belaen 1800-/1851 dont :
-a) Célestin Rollin 1832 qui ce marié avec Fidéline Gorgibus 1838- dont
-Alfred Rollin 1862-
- Augustin Rollin 1863-
-Henri Rollin 1869-
-Isabelle Rollin 1873-
- Marie Rollin 1875-
Descendance de Charles Rollin et Barbe Crespin
Jean Baptiste Rollin : né en 1685 décédé en 1758 (descendance qui suit)
Marie Joseph Rollin : née en 1687 mariée le 3 août 1711 à Saint Venant avec Jean Baptiste Six, décédée en 1730.
Marie Françoise : née en 1689.
Charles François Rollin : né en 1693 décédé l'année suivante.
Marie Anne Françoise Rollin : née en 1695 décédée à l'âge de trois ans.
Antoinette Thérèse Rollin : née en 1696.
Descendance de Jean Baptiste Rollin.
Jean Baptiste Rollin : né le 14 février 1685 à St Venant il y est décédé en 1758 à l’âge de 73 ans ; inhumé le 18 septembre 1758 Il est dit Laboureur porte d'Aire.
Premier mariage
Le 4 août 1712, à St Venant, avec Marie Guillaine Clerbout °1687-+1732 (témoins : Jean Fardel , Jacques Harigue ) dont :
- Marie Angélique Joseph Rollin 1715-1750
- Jean Baptiste Rollin 1716-1732
- Charles François Joseph Rollin 1718-1788
- Marie Guillaine Rollin 1719-
- Jacques Philippe Rollin 1721-1771
- Marie Joseph Rollin : Née le 1er avril 1723 à Saint venant décédée le 27 novembre 1783 à Saint Venant, à l’âge de 60 ans. Mariée le 30 octobre 1757, à St Venant, avec Pierre François Crépin dont Pierre François Joseph Crépin & Marie Josephe Cépin.
- Pierre Joseph Rollin 1725-1727
- Marie Françoise Rollin 1728-1732
- Marie Gabrielle Rollin 1731-1733
Second mariage
le 26 janvier 1735, Aire sur la Lys, avec Marie Jeanne Aubeuf †1793 dont :
- Charles Rollin †
- Marie Anne Joseph Rollin : Née le 19 mars 1736 à Saint-Venant, décédée le 1er janvier 1776 à Guarbecque, à l’âge de 39 ans. Mariée le 26 juin 1764, Guarbecque, avec Pierre François Hidoux 1730- dont Marie Anne Joseph Hidoux 1765-
- Joseph Emmanuel Rollin : 1738-1739
- Jean Baptiste Firmin Rollin : Né le 21 novembre 1745 à Saint Venant, décédé le 18 novembre 1810 à Haverskerque, à l’âge de 64 ans. Marié en première noce le 1er juillet 1778 à St Floris, avec Marie Antoinette Rose Handhouche 1735-1791. dont :
- Xavier Joseph Rollin 1772-
- Louis Joseph Alexi Rollin 1774-
- Théophile Joseph Rollin 1779-1849
et en seconde noce le 29 octobre 1793, à St Floris, avec Augustine Carpentier 1767-1829 dont descendance ci-dessous
Saint-Venant et environs selon une carte de la fin du XVII siècle
descendance du couple Rollin Pruvost
Jean Baptiste Rollin : Marié le 2 septembre 1829, à Haverskerque, avec Marie Augustine Pruvost 1794-1861 (témoins : Aimable Sénéchal , Jean Baptiste Puvost , François Grave , David Pruvost ) dont :
1- Louis Augustin Joseph Rollin Né le 23 juillet 1830 à Haverskerque, décédé en 1907 à Merville, à l’âge de 77 ans. (photo ci-dessous)
Marié en première noce le 18 avril 1854, à Haverskerque, avec Joséphine Joseph Dumuret 1827-1869 (témoins : Zéphirin Joseph Rollin 1831- , César Auguste Omer Joseph Fremaux 1823- ) dont :
Louis Joseph Rollin 1855-1866
Marie Joséphine Rollin 1857-1940
Eugène Jean Baptiste Rollin 1858-
Alberic Rollin 1861-/1906
Alexandre Rollin 1863-1945
Henri Rollin 1865-
Augustine Rosa Rollin 1867-1870
Julienne Juliette Rollin 1868-1869
Marié en seconde noce le 4 mars 1871, Merville, avec Marie Joséphine Joseph Dumuret 1850-1933 (fille de son beau frère, nièce de sa première épouse) (photo ci-dessous) dont :
Rosa Marie Joséphine Rollin 1871-
Juliette Marie Joséphine Rollin 1873-1957
Madeleine Rollin 1874-1957
Françoise Rollin 1876-1876
Louis Désiré Rollin 1880-1917..1918
Benjamin Rollin 1884-1957 (photo ci-dessous)
2- Zéphirin Joseph Rollin : Né le 16 septembre 1831 à Haverskerque Marié le 14 novembre 1863, Merville, avec Félicine Joseph Roussel 1839-/1886 dont :
Célinie Sivéline Rollin 1864-1947
Jean Baptiste Vincent Rollin 1867-
Angèle Fidéline Rollin 1867-
Albertine Fidéline Rollin 1869-1906
Camille Augustine Rollin 1871-
Marie Louise Rollin 1874-
Louis Zéphirin Vincent Rollin 1875-1957
Olifie Eugénie Rollin 1878-1951
3- François Joseph Rollin : Né le 3 octobre 1833 à Haverskerque, décédé le 30 mars 1902 à Haverskerque, à l’âge de 68 ans. Marié le 5 juin 1861, Haverskerque, avec Amelia Léontine Davrout †1894 dont :
Marie Euphrosine Joseph Rollin 1862-
Gabriel Rollin 1864-1945
Célina Augustine Joseph Rollin 1866-
Clovis Rollin 1868-
Germain Vincent Rollin 1868-1874
Clément Rollin 1870-
Julien Joseph Rollin 1872-1872
Jules François Joseph Rollin 1873-1875
Clara Rollin
Rosa Rollin
Famille Louis Rollin et Marie Joséphine du Muret
Louis Augustin Joseph Rollin
Benjamin Rollin
Georges ROLLIN fils de Benjamin "soldat au centre "
Marie joséphine Dumuret
Famille Benjamin Rollin en 1940
Georges ROLLIN
fils à Benjamin
Maurice ROLLIN
fils de Benjamin